
Secrets de patrimoine
Au coeur de la villeChapelles, moulin, villas particulières… Tout un petit patrimoine à découvrir au fil de nos ruelles.

Moulin Saint-Michel
Construit en 1830, ce moulin fonctionna jusqu’en 1900 et fut converti en résidence de villégiature par une famille parisienne. Abandonné à son triste sort, la ville le rachète en 1971. Au gré des aléas du climat, sa restauration prit fin en 2009.
Opérationnel, il attire tout au long de l’année les curieux et passionnés, les petits comme les plus grands.
- Ouvert au public les jeudis en juillet et août
- Fêtes des Moulins en juin et de la Saint-Michel en septembre

Chapelle Notre-Dame de la Garde
Construite en 1828 grâce à la générosité de quelques particuliers, sa forme de rotonde en fait l’originalité. Au retour de la grande pêche, les marins et leurs familles venaient s’y acquitter de leurs vœux.
Endommagée pendant la première Guerre Mondiale, ses premiers travaux de restauration furent bénis en 1924. Les murs et la décoration intérieure seront encore revus en 1980, ainsi que la bannière de procession en 2008.
Sa toiture ne compte pas moins de 14 000 ardoises !
A l’intérieur : 11 ex-voto en mémoire des marins disparus et une toile représentant « La Perle ». Ce navire armé pour la pêche à Terre Neuve fut sauvé du naufrage par la Vierge.
- Ouvert au public les mardis et jeudis en juillet et août
- Pardon célébré le 3ème dimanche de juillet

Phare du Portrieux
L’ancêtre du phare actuel date de 1853. C’était un feu fixe rouge installé sur une potence en charpente. La marine locale réclame un feu de port avec une meilleure portée.
Léonce Raynaud, directeur du service des Phares et Balises imagine une tourelle réalisée de façon originale en tôle avec des boulons rivetés : le phare actuel, une tourelle octogonale en tôle de 10 mètres de hauteur, fut un des premiers à être installé en France en juin 1867, après avoir été présenté à l’Exposition universelle de Paris cette année-là. Il fut ensuite démonté pour être livré en colis au Portrieux en 1868.
Ce phare a été ensuite déplacé durant l’été 1879 vers son emplacement d’aujourd’hui, après que la jetée ait été prolongée de 198 mètres. Il fut de nouveau opérationnel en novembre 1879.
La couleur verte du feu apparut quant à elle en 1909. Il a été électrifié en 1948.

Château de Calan
C’est sans doute la villa la plus atypique de Saint-Quay-Portrieux.
Le Comte de Calan, ancien diplomate en poste au Moyen-Orient lança sa construction en 1880, et exprima sans retenue son goût pour l’architecture orientale.
Le second propriétaire agrandit le bâtiment, en gardant le style mauresque. Il faut dire qu’il était à la mode après l’exposition universelle de 1900. Les sols furent refaits en béton armé sous la direction de l’ingénieur Harel de la Noé, bien connu localement pour avoir dirigé la construction des différents ouvrages d’art de la ligne de chemin de fer du département. La décoration intérieure fut entre autre confiée à Odorico, mosaïste florentin réputé à Rennes. Le bulbe vint coiffer l’édifice afin de lui donner toute sa splendeur reconnue encore aujourd’hui.
Les travaux prirent fin en 1904.
Aujourd’hui, il s’agit d’une propriété privée, jouxtée d’un hôtel.

Fontaine Saint-Quay
Un petit édifice en granit de forme pyramidale abrite la fontaine Saint-Quay.
Depuis toujours, l’eau de cette source est considérée comme miraculeuse et possédant une vertu spéciale pour la guérison des blessures.
Une première construction fut réalisée en 1580, pour 4 livres et 8 sous.
Tombant en ruines, elle est remplacée en 1862 par l’édifice actuel.
Il est financé grâce aux fonds récoltés lors d’une grande loterie organisée à l’initiative du recteur de Saint-Quay.
Une de ses faces relate l’histoire de sa construction.
- Circuit guidé autour des fontaines et lavoirs proposé en juillet et août.

Chapelle Sainte-Anne
- Ouvert au public lors de la visite guidée « Sur les traces des peintres au Portrieux »
- Pardon célébré le 3ème dimanche de juillet

Parc des druides
L’origine du parc, situé dans le quartier de Kertugal, est depuis longtemps source de débats.
Alors, Chaos ou dolmens ? Les appréciations divergent.
Entre découvertes préhistoriques (outils, tumulus…) et les légendes de rassemblements ancestraux, le site continue d’alimenter l’imaginaire.
- Accès libre